jeudi 27 juin 2013

Voici le temps des vacances

L'année scolaire est terminée. Les examens passés, les cours peu à peu s'arrêtent et le conservatoire se vide chaque jour davantage. L'air est de nouveau plus détendu. A l'accueil les appariteurs sont tout sourire, les professeurs s'attardent avec leurs élèves, filles et garçons se disent au-revoir et à bientôt, on se revoit à la rentrée. Parfois encore, des classes offrent au public des parents et aux autres élèves la restitution du travail effectué. Peu à peu la ruche va s'apaiser, seul le personnel administratif va continuer à s'affairer, gage du bon fonctionnement de l'institution. C'est toujours un moment un peu difficile, poignant même parfois. Des mois de rites, d'habitudes et d'usages éclatent soudain pour devenir des souvenirs dont on ne gardera que quelques bribes. Le mauvais temps qui régnait jusqu'à ces derniers jours n'aidait pas à faire la coupure entre le temps du travail et celui des vacances la plupart du temps bien méritées par tous, professeurs et élèves. Mais le silence n'est jamais vraiment complet au conservatoire. Au détour des couloirs le chant d'un violoncelle, un lied de Schubert ou le cri d'une trompette résonnent encore. Le bâtiment palpite mais le rythme est réduit, apaisé. Il faudra penser aux réinscriptions, à la bourse aux livres, à l'assurance des instruments prêtés par le conservatoire... Et ce sera la rentrée, avec de nouveaux camarades, de nouveaux horaires et bientôt la ruche vibrera de nouveau, les plus petits investiront les lieux, timides au début puis effrontés, remplissant les couloirs et les escaliers de leurs rires et de leurs cris. Bonnes vacances à tous !

jeudi 6 juin 2013

Nous sommes là ! Toujours et encore, et plus que jamais !

Les mauvaises langues sont comme le mauvais temps, elles s'acharnent et finissent par nous avoir au moral. Mais derrière le gris des nuages, le ciel bleu préparait son retour et le soleil de nouveau nous réjouit. Que les esprits chagrins se taisent ou mieux, qu'ils aillent au diable : l'association, belle endormie, rabougrie dans son petit bureau sous les gradins de la salle d'orgue, n'a pas été réveillée par les rumeurs nauséabondes venues d'on ne sait où. Elle n'a jamais vraiment été endormie. Seulement un peu affaiblie par le long oubli de nos autorités de tutelle, nos pourvoyeurs d'oxygène. les idées ne lui on jamais manqué pas plus que l'enthousiasme, la passion, le désir d'agir pour que, en union avec la direction de l'établissement, avec les enseignants, les personnels et tous les intervenants, la vie au conservatoire demeure un bonheur et l'enseignement, une joie. 

Bonheur et joie donc lorsque nous avons appris que la ville, à l'unanimité de son conseil municipal, venait de décider de nous accorder de nouveau une subvention sans laquelle il ne nous était plus possible de faire quoi que ce soit. Sans la bonne volonté des bénévoles, la sympathique intervention de certains adhérents et le soutien de la direction et de beaucoup de membres du personnel enseignement comme du personnel administratif, nous serions morts asphyxiés ou presque. "A cheval donné, on ne regarde pas la bride" dit un proverbe de bon sens (et de bonne éducation), mais si l'intention est louable et que nous en remercions nos élus, la somme est loin de répondre à nos besoins réels. Nous avons pu fonctionner comme nous le faisions et être d'une grande utilité aux publics du conservatoire, parce que nous disposions de moyens importants. Participer à des voyages scolaires en permettant que personne ne soit exclu pour des raisons financières, résoudre des situations sociales ou familiales délicates quand aucun organisme ne pouvait intervenir, permettre à de jeunes musiciens méritants de posséder un instrument de qualité, financer le transport des grands élèves allant passer des concours et des auditions loin de chez eux... Les actions sont nombreuses qui ressortent de nos statuts et sont de notre compétence. 

Pour pouvoir continuer de soutenir le  projet éducatif mis en place depuis quelques années par l'établissement - dont on voit bien aujourd'hui qu'il se place naturellement en pionnier puisque les différentes orientations officielles en matière de pratique artistique, d'accompagnement des pratiques amateurs, le déploiement des restitutions du travail effectué, le statut des étudiants, etc..., ne prônent rien d'autre que ce qui est devenu pratique courante à Bordeaux - l'association a besoin d'argent et de bonnes volontés. Ce sera le travail de mon équipe dans les prochaines semaines et jusqu’à la rentrée : trouver des fonds, convaincre nos partenaires et inventer des solutions pour pouvoir fonctionner correctement.

Toutes celles et tous ceux qui ont envie de s'investir dans cette belle aventure sont les bienvenus. Les idées nouvelles, les approches différentes  sont nécessaires pour éviter qu'une organisation comme la nôtre ne se sclérose. Sclérosée, nous ne servirions plus à rien ni à personne. Les enfants et les parents ont besoin d'une structure comme la nôtre qui est à leur écoute, qui sert de lien et d'intermédiaire avec les équipes du conservatoire. Les élèves en avançant dans leur parcours au conservatoire ont besoin de notre présence. Les adultes recommençant ont besoin de notre soutien et de notre expérience. PAssAje - Apec 33, ce n'est pas seulement la bourse aux livres ou l'assurance des instruments, un guichet officieux d'aide sociale. C'est aussi l'association des élèves et des anciens élèves. C'est l'association des Amis du conservatoire qui ont envie de participer à son rayonnement et à son déploiement. C'est L'ASSOCIATION du conservatoire. Mais cela ne peut continuer de se vérifier qu'avec le soutien et la participation de TOUS. De quelle manière ? : Adhérez ! Que vous soyez parents d'élèves, élèves, anciens, professeurs, musiciens, acteurs, danseurs professionnels ou amateurs, simples mélomanes, spectateurs occasionnels ou habitués des Scènes Publiques, vous tous qui appréciaient le travail effectué par le conservatoire et voulaient contribuer à ce que cela continue, rejoignez-nous et devenez membre. Parlez-en autour de vous, partager nos informations. Plus nous serons nombreux, plus nous serons reconnus par les pouvoirs publics.